@article{Melić_2022, title={HISTOIRE ET POSTMÉMOIRE : LE RÉCIT FILIAL D’ANNE SINCLAIR}, volume={46}, url={https://godisnjak.ff.uns.ac.rs/index.php/gff/article/view/2293}, DOI={10.19090/gff.2021.3.261-275}, abstractNote={<p>Il s’agit d’étudier comment Anne Sinclair, en croisant la mémoire familiale et l’enquête historique, éclaire un des aspects méconnus de la persécution sous l’Occupation : la « rafle des notables » et leur confinement dans le camp de Compiègne. Son grand-père paternel, Léonce Schwartz, fait partie des 743 Français juifs arrêtés en décembre 1941. Tous sont enfermés au camp de Compiègne, sous administration allemande : un vrai camp de concentration nazi d’où partira, en mars 1942, le premier convoi de déportés de France vers Auschwitz (bien avant la Rafle du Vélodrome d’Hiver de juillet 1942). Dans ce récit personnel que l’on peut situer dans le champ d’étude de la postmémoire et sur lequel nous nous appuyons dans notre étude, Anne Sinclair, en reconstituant la coexistence dans ce camp de bourgeois assimilés et de Juifs étrangers, redonne voix et présence aux disparus, et son enquête personnelle devient progressivement une œuvre de mémoire collective. Avec ce récit, A. Sinclair poursuit, après <em>21, rue La Boétie</em>, son dessein de retracer la mémoire familiale qui a pâti des persécutions à l’égard des Juifs pendant l’Occupation en France.</p>}, number={3}, journal={Годишњак Филозофског факултета у Новом Саду}, author={Melić, Katarina}, year={2022}, month={Јан.}, pages={261–275} }